Nouvelle Amie [PV M.anon]

Invité

J.oannaxxx

On ne connaît pas le Futur...

Je m'éveillais, le soleil jouant sur mon visage. Bien qu'il fut pâle il était magnifique. Je baillais. demain j'irais passer quelques jours avec Thriller, dans ma famille à une centaine de kilomètres. Réglisse était sur mon ventre. Je la caressais entendant un léger ronronnement. Je souris. Tant qu'elle dormait, rien ni personne ne pouvait la déranger. Me sortant paresseusement de mon lit, je me dirigeais vers la Salle de Bains. Une bonne douche me réveillerais et me décrasserais du sommeil qui m'envahissait encore. L'eau chaude qui glissait sur moi n'eut que, pour seul effet, de me rendormir. Je mettait donc de l'eau plus froide que chaude. J'était folle, oui, mais c'était le seul moyen. Après avoir été bien réveillée, je m'habillais et descendais. Je mangeais comme à mon habitude; café au lait et cracote. Je débarrassait et faisais la vaisselle quand soudain, je perçus un léger frottement sur les jambes. Je baissais la tête et apercevais Réglisse. Je la caressait tendrement , ouvrait le frigo et remplissais son ramequin de lait. Elle but et sortit. Je me dirigeais ensuite vers les Écuries. Arabic était là, et sa petite soufflais. Sa mère lui souffla dessus pour la faire taire. J'éclatais carrément de rire en voyant StarLight répondre en soufflant elle aussi sur sa mère. Cette dernière secoua la tête exaspérée. Je saisit la longe et au moment de la sortir, elle intima à sa petite, qui voulait la suivre, de rester au Boxe. StarLight s'arrêta net, une oreille en avant l'autre en oreille. Elle n'avait pas compris. Je rentrais Arabic. Je la montrais en Balade cet après midi. Je préparais Brume. Elle par contre aurais le droit à de l'endurance. Je la connaissais bien, elle aimait travailler mais repasserait au pas dès qu'elle sentirais la moindre trace de fatigue en elle. Son galop était très performant. Elle ferait donc l'exercice au trot, ce dernier étant à améliorer. Elle tint environ 20 minutes et fit une quarantaine de tours. Je la ralentis et descendais. Je lui donnait une carotte et l'emmenait boire.Elle but à longs traits. Puis, je la ramenait à son Boxe. Je les fit tout quatre manger et allais moi même le faire. Après avoir bien manger, je repartis aux Écuries. Réglisse était allongée aux côtés de Brume. La jument la regarda bizarrement au début et finis par vite s'endormir...
Pour la première fois depuis un mois, je ressortis la scelle et le filet d'Arabic. Elle parut d'ailleurs enchantée de les revoir. Je brossais l'élégante jument pie et la scellais. Je la sortais ensuite dans la Grande Carrière Extérieure. Je vérifiais la sangle, et montais. Elle prit instantanément le galop, heureuse de retrouver l'air frais. Je la ralentissait et calmais sa joie. Je lui fit faire quelques tours de piste au trot puis au galop avant de partir. Je prit le Chemin de la Plage. L'air était frais, et seuls quelques oiseaux chantaient... Tout autour de nous, les feuilles bruissaient, et les rares animaux fuyait à notre passage. J'empruntais les Chemins Côtiers, comme à mon habitude. Des touffes de bruyères parsemaient la lande endormie par l'hiver. Quand nous parvinrent enfin en vue de la Plage le paysage me surpris. La mer verte-grise et le ciel d'un magnifique bleu azur se découpaient parfaitement l'un l'autre à l'horizon. Ma jument stoppa comme pour me permettre de mieux observer le magnifique diaporama qui s'offrait à mes yeux. Après une bonne observation, je demandais à Arabic d'avancer, toujours aussi émerveillée. Mais bientôt, la beauté qui me frappa dépassa tout ce que j'aurais put imaginer. Le sable était doré, teinté de gris, de plus, un rayon lumineux traversait sur une ligne droite l'horizon. C'était magique, ou féérique. Mes yeux émeraudes s'ouvrirent en grand, jamais je n'avait vu tel. Mais le temps de fermer les yeux, tout avait disparu. Je fit avancer ma jument. Une pente douce nous séparaient à présent du sable. Arabic la franchis avec beaucoup de précaution. Quand ses sabots touchèrent le sable, elle fut attirée vers l'eau, comme un aimant...
Bien que l'eau fut trop froide pour une baignade, j'en approchais la jument. Elle y alla jusqu'aux chevilles et je la laissais prendre le trot. Elle trotta un moment puis voulut prendre le galop. C'est là que tout commença... Je la ralentis, elle repassa au trot, mais quelque chose l'affola. Elle prit le grand galop après avoir poussé un hennissement strident. Surprise, je perdit un étrier. Elle se cabra et, ne me sentant plus, détala comme une folle.
J'atterris à grand fracas sur le sol, et, pendant que ma vue se brouillais, je sentis le goût métallique du sang m'envahir le palais. Mes yeux se fermèrent sur un bruit de galopade s'approchant. Étais-ce Arabic qui revenait? Ce fut ma dernière questions avant de perdre connaissance...

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