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LoVa & PéPiiTo
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Un jour, je dis que j'allais mourir.. Et on me répondit que c'était le seule chose dont on était certain..
Pour une journée du mois de Novembre, il faisait doux et sec. J'étais vêtu d'un simple tee-shirt bleu ciel ainsi qu'un léger gilet gris foncé, à capuche. Trop chaud pour enfiler mes mini-chaps, je fis glisser mes hautes chaussettes de couleurs vives et chaussa mes Bensimons grises.. Puis, enfin habillée, je partis au club, mon sac sur le dos...
x. Aujourd'ui, je ne voulais rien faire. Juste profiter du soleil avec Pépito, un papa très fier. Malgré qu'il est trouvé l'âme soeur, il me respectait toujours autant et ne m'oubliait pas. Je faisais désormais parti de leur famille..
Avant toute chose, je passai voir Enjoy et Fantaisy et leur donnai quelques friandises. Fantaisy avait perdu pas mal de son tour de taille, mais il lui faudrait faire de l'exercice lorsque le petit Enjoy serait assez grand pour se séparer de sa chère mère. J'entendis un hennissement familier, provenant de l'autre boxe un peu plus loin.
<< Je vous laisse tous les deux.. Y'en a un autre qui m'appelle ! >> plaisantai-je.
Je courut jusqu'au boxe de Pépito qui s'impatientait. Sa liste était parfaitement blanche et brillait à la lumière. Sa robe, sans un brin de paille, luisait également faisant ressortir ses sabots noirs et superbement férés..
Je le contempla encore quelques minutes, rêvant que ce poney magnifique ne pouvait être autre que le mien.. Je me réveilla de mes songes que lorsque que le coquin agita de haut en bas son licol qui me frôla le visage.
<< Oui, oui désolé. On y va ? Je t'enmène dans le grand pré mon beau.. >>Je descendis alors la petite pente qui menait vers la sortie puis partit en direction du pré. Quand nous fûmes sur l'herbe, j'attacha le bout du licol de l'autre côté de l'anneau, pour former des fausses rênes. Puis je prit mon élan, et monta sur Pépito qui m'aida en me poussant vers la haut avec sa tête. Son corps chaud était si agréable et sa colonne ne se sentait même pas sans selle. Il marcha de lui même vers le pré, que l'on apercevait déjà. Dans l'allée qui y menait, Pépito prit un trot mesuré et calme. Mais à ma grande surprise, nous ne fîmes pas seul ; deux jeunes filles d'à peu près le même âge que moi était là.
L'une était avec ses deux chevaux ou poneys, je ne savais pas trop. La jument à la robe claire attendait un poulain et l'étalon bai et séduisant ne pouvait être que le père.
L'autre jeune fille n'était accompagnée, comme moi, que d'un poney. Un joli mâle bien blanc, qui ressemblait et était sûrement un Camarguais.
J'arrivais un sourire aux lèvres, heureuse de pouvoir faire la rencontre de ces jeunes filles qui m'avaient l'air bien sympathiques...